Petites histoires et anecdotes
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Petites histoires et anecdotes
Ici, vous trouverez des récits d'ambiance. Des textes dont le seul but est de vous immerger lentement dans le contexte et l'ambiance de l'univers que nous vous proposons.
Vous pourrez y trouver des informations, ou n'y trouver que des fables...
Bonne lecture
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Willy- Poste : Président
Messages : 1820
Date d'inscription : 02/06/2011
Doléance.
L'homme agenouillé devant son seigneur triturait son moignon.
- Comme j'vous dis M'sire, ils sont arrivés par la mer. Ils nous ont tout pris. Nos récoltes, nos femmes et nos filles. Pour en faire leurs femmes salées q'y disaient. Et puis y sont partis aussi vite qu'y étaient v'nus, emportant ma main au passage...
Le Seigneur marqua un temps de réflexion. L'air soucieux, il s'adressa au vieil homme à côté de lui. Une lourde chaîne parcourait le vêtement de ce dernier, dont la vieillesse ne semblait pas supporter le poids des différents métaux.
- Mestres, préparez un corbeau pour Vivesaigue, les Fer Nés prennent la mer.
- Comme j'vous dis M'sire, ils sont arrivés par la mer. Ils nous ont tout pris. Nos récoltes, nos femmes et nos filles. Pour en faire leurs femmes salées q'y disaient. Et puis y sont partis aussi vite qu'y étaient v'nus, emportant ma main au passage...
Le Seigneur marqua un temps de réflexion. L'air soucieux, il s'adressa au vieil homme à côté de lui. Une lourde chaîne parcourait le vêtement de ce dernier, dont la vieillesse ne semblait pas supporter le poids des différents métaux.
- Mestres, préparez un corbeau pour Vivesaigue, les Fer Nés prennent la mer.
- Un paysan à la cours de son Seigneur -
Willy- Poste : Président
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Date d'inscription : 02/06/2011
La veuve Tully fait parler d'elle.
-Doit être maudite par la Mère, cet' pauvre dame. Un premier mari mort, un fiancé mort. J'voudrais pas être à la place du prochain. Qu'le Père et le Guerrier ai pitié de son âme.
Et l'autre répondit :
-Mon cousin lui y dit que c'est au pieux qu'elle les tuent, les baisant à mort. Moi s'que j'en dit...
Et l'autre répondit :
-Mon cousin lui y dit que c'est au pieux qu'elle les tuent, les baisant à mort. Moi s'que j'en dit...
-Deux ivrognes, dialoguant dans une taverne.-
Willy- Poste : Président
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The Rains Of Castamere
Et qui êtes-vous, dit le fier Seigneur,
Pour que je doive m’incliner si bas ?
Rien qu’un chat d’une autre fourrure,
Et voilà ma vérité vraie
Fourré d’or ou fourré de rouge,
Un lion, messire, a toujours des griffes,
Et les miennes sont aussi longues et acérées
Qu’acérées et longues les vôtres »
Ainsi parla, parla ainsi,
Le sire de Castamere,
Mais les Rains pleurent en sa tanière,
Et plus personne ne l’entend
Oui, les Rains pleurent en sa tanière,
Et nulle âme ne l’entend plus
Ainsi parla, parla ainsi,
Le sire de Castamere,
Mais les Rains pleurent en sa tanière,
Et plus personne ne l’entend
Oui, les Rains pleurent en sa tanière,
Et nulle âme ne l’entend plus.
Le baladin termina sa chanson, ota son chapeau et parti en quête de quelques pièces dans la taverne miteuse, emplie de paysan crottés et de voyageurs usés.
"-Pas mécontant qu'il ait fini. Cette chanson porte malheur, qu'il compte pas sur moi pour lui donner la pièce. Paraît qu'Tywin a engagé un barde pour chanter cette chanson à un Seigneur et qu'ce dernier s'est barré plus vite que s'il avait l'Etranger au pattes.
-Qu'il fasse ce qu'il veule le lion. Avec tout l'or qu'il a, y peut tout se permettre. Paraît qu'il chie de l'or. Et bin si c'est vrai, j'lui torcherai son noble cul avec mes propres mains."
Pour que je doive m’incliner si bas ?
Rien qu’un chat d’une autre fourrure,
Et voilà ma vérité vraie
Fourré d’or ou fourré de rouge,
Un lion, messire, a toujours des griffes,
Et les miennes sont aussi longues et acérées
Qu’acérées et longues les vôtres »
Ainsi parla, parla ainsi,
Le sire de Castamere,
Mais les Rains pleurent en sa tanière,
Et plus personne ne l’entend
Oui, les Rains pleurent en sa tanière,
Et nulle âme ne l’entend plus
Ainsi parla, parla ainsi,
Le sire de Castamere,
Mais les Rains pleurent en sa tanière,
Et plus personne ne l’entend
Oui, les Rains pleurent en sa tanière,
Et nulle âme ne l’entend plus.
Le baladin termina sa chanson, ota son chapeau et parti en quête de quelques pièces dans la taverne miteuse, emplie de paysan crottés et de voyageurs usés.
"-Pas mécontant qu'il ait fini. Cette chanson porte malheur, qu'il compte pas sur moi pour lui donner la pièce. Paraît qu'Tywin a engagé un barde pour chanter cette chanson à un Seigneur et qu'ce dernier s'est barré plus vite que s'il avait l'Etranger au pattes.
-Qu'il fasse ce qu'il veule le lion. Avec tout l'or qu'il a, y peut tout se permettre. Paraît qu'il chie de l'or. Et bin si c'est vrai, j'lui torcherai son noble cul avec mes propres mains."
Willy- Poste : Président
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Date d'inscription : 02/06/2011
L'habit noir.
Les deux hommes attablés enchainaient godets sur godets.
-Et un pour Steffon et son cul gelé sur le mur pour avoir reluquer la pucelle du seigneur.
-Parle pas trop fort, tu vas nous causer des ennuis!
-Ta gueule et qu'les Autres emportent ta frousse, on sait ben tous qu'c'est pour ça qu'il est la. M'sire il aimait pas qu'on r'garde sa fille, alors il l'a accusé de braconnage et l'Steffon il a préférer partir pour Chateaunoir plutôt que de perdre sa main!
-Et un pour Steffon et son cul gelé sur le mur pour avoir reluquer la pucelle du seigneur.
-Parle pas trop fort, tu vas nous causer des ennuis!
-Ta gueule et qu'les Autres emportent ta frousse, on sait ben tous qu'c'est pour ça qu'il est la. M'sire il aimait pas qu'on r'garde sa fille, alors il l'a accusé de braconnage et l'Steffon il a préférer partir pour Chateaunoir plutôt que de perdre sa main!
-Deux bourgeois quelconques dans une ville quelconque.-
Willy- Poste : Président
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Date d'inscription : 02/06/2011
Pile ou face.
Démence et grandeur sont les deux faces d'une même pièce.
Chaque fois que naissait un nouveau Targaryen, les dieux lançaient la pièce en l'air, et le monde retenait son souffle en se demandant
sur quel côté elle allait bien pouvoir tomber.
Chaque fois que naissait un nouveau Targaryen, les dieux lançaient la pièce en l'air, et le monde retenait son souffle en se demandant
sur quel côté elle allait bien pouvoir tomber.
-Adage populaire du Royaume des Sept Couronnes-
Willy- Poste : Président
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Date d'inscription : 02/06/2011
Le Chevalier de l'Aube Rieur
Les paluds que l'ont croisent ont la langue pendue, parmi toutes les fariboles que les Bouffes Grenouilles aiment à conter, une histoire revient souvent depuis quelques années.
Il était une fois, l’année du printemps trompeur, un garçon curieux qui vivait dans le Neck. Il était menu comme tous les Paludiers mais également brave et éveillé. Il avait appris à pêcher, chasser et grimper aux arbres. Il pouvait respirer la vase et courir sur les feuilles. Il métamorphosait la terre en eau et l’eau en terre d’un seul mot. Il savait parler aux arbres et connaissait les formules pour faire apparaître et disparaître les châteaux. Comme il était très curieux, il rêvait d’en savoir plus et il décida un jour d’aller visiter l’Île-aux-Faces.
Armé d’un bouclier de cuir et d’un trident, il descendit la Verfurque, passa sous les Jumeaux de nuit et arriva au Trident. Là, il transporta son canoë jusqu’à l’Œildieu et rama jusqu’à l’Île-aux-Faces, où il rencontra les hommes verts.
Il y resta tout l’hiver et lorsque le printemps arriva, le paludier entendit l’appel du vaste monde. Il fit ses adieux et arriva devant Harrenhal. Sous ses murs se voyaient tentes multicolores, bannières éclatantes. Un grand tournoi allait débuter. Le roi en personne était là ainsi que son fils, le prince dragon. Les blanches épées s’étaient déplacées pour accueillir un nouveau membre. Le sire de l’Orage était présent ainsi que celui de la Rose. Le grand lion du roc était absent à cause d’une dispute avec le roi. La demoiselle du grand château régnait en qualité de reine d'amour et de beauté. Les cinq champions qui défendaient sa couronne était ses quatre frères et son oncle, un chevalier de la Garde. Elle était très belle mais elle avait des rivales. L’une était l’épouse du prince dragon.
Le paludier se fit agresser dans la journée par trois écuyers. Une louve à deux pattes vint à son secours. Elle l’amena jusqu’à sa tanière où il rencontra ses trois frères de meute : le loup furieux, le loup muet et le louveteau. Le garçon assista au banquet car il était de haute naissance et avait le droit d'y prétendre à une place.
Pendant le repas, il rencontra des loups, des ours, des orignacs et des tritons. Le prince dragon chanta une chanson qui fit pleurer la damoiselle-louve. Le sire de l’Orage eut raison, coupe en main, du chevalier des crânes embrassés. Une jeune fille aux yeux violets rieurs dansa avec une blanche épée, un serpent rouge, le sire des griffons pour finir avec le loup muet. Le paludier repéra les trois écuyers : un servait une fourche de chevalier, l’autre un porc-épic et le dernier deux tours. Le louveteau lui promit de lui fournir une armure et un cheval, mais le petit paludier craignait de ne pas être à la hauteur. Avant d’aller se coucher dans la tente du loup muet, il alla prier les anciens dieux vers l’Île-aux-Faces.
Après une journée de joute, le chevalier au porc-épic figurait parmi les champions. Le lendemain, les chevaliers à la fourche et aux deux tours l’avaient rejoint. Se présenta soudain un mystérieux chevalier. Il semblait flotter dans son armure et son emblème était un arbre-cœur, un barral blanc avec une face rieuse rouge. Il défia les trois chevaliers et leur fit mordre la poussière. Le chevalier d'Aubier rieur fut nommé champion. Quand ses adversaires demandèrent rançon, le chevalier d’Aubier rieur leur répondit : « Apprenez l’honneur à votre écuyer, cette rançon me suffira ! ».
La nuit qui suivit, le sire de l’Orage et le chevalier des crânes embrassés essayèrent de le démasquer mais ils ne trouvèrent personne. On trouva seulement le bouclier peint suspendu à un arbre. Et c’est finalement le prince-dragon qui gagna le tournoi.
Quand on demande aux gens des marais qui sont réellement les protagonistes du conte ou s'il contient même quelques vérités, ils répondent en souriant que toutes les histoires mentent, ce qui est important, c'est quels mensonges l'on choisit de croire.
Il était une fois, l’année du printemps trompeur, un garçon curieux qui vivait dans le Neck. Il était menu comme tous les Paludiers mais également brave et éveillé. Il avait appris à pêcher, chasser et grimper aux arbres. Il pouvait respirer la vase et courir sur les feuilles. Il métamorphosait la terre en eau et l’eau en terre d’un seul mot. Il savait parler aux arbres et connaissait les formules pour faire apparaître et disparaître les châteaux. Comme il était très curieux, il rêvait d’en savoir plus et il décida un jour d’aller visiter l’Île-aux-Faces.
Armé d’un bouclier de cuir et d’un trident, il descendit la Verfurque, passa sous les Jumeaux de nuit et arriva au Trident. Là, il transporta son canoë jusqu’à l’Œildieu et rama jusqu’à l’Île-aux-Faces, où il rencontra les hommes verts.
Il y resta tout l’hiver et lorsque le printemps arriva, le paludier entendit l’appel du vaste monde. Il fit ses adieux et arriva devant Harrenhal. Sous ses murs se voyaient tentes multicolores, bannières éclatantes. Un grand tournoi allait débuter. Le roi en personne était là ainsi que son fils, le prince dragon. Les blanches épées s’étaient déplacées pour accueillir un nouveau membre. Le sire de l’Orage était présent ainsi que celui de la Rose. Le grand lion du roc était absent à cause d’une dispute avec le roi. La demoiselle du grand château régnait en qualité de reine d'amour et de beauté. Les cinq champions qui défendaient sa couronne était ses quatre frères et son oncle, un chevalier de la Garde. Elle était très belle mais elle avait des rivales. L’une était l’épouse du prince dragon.
Le paludier se fit agresser dans la journée par trois écuyers. Une louve à deux pattes vint à son secours. Elle l’amena jusqu’à sa tanière où il rencontra ses trois frères de meute : le loup furieux, le loup muet et le louveteau. Le garçon assista au banquet car il était de haute naissance et avait le droit d'y prétendre à une place.
Pendant le repas, il rencontra des loups, des ours, des orignacs et des tritons. Le prince dragon chanta une chanson qui fit pleurer la damoiselle-louve. Le sire de l’Orage eut raison, coupe en main, du chevalier des crânes embrassés. Une jeune fille aux yeux violets rieurs dansa avec une blanche épée, un serpent rouge, le sire des griffons pour finir avec le loup muet. Le paludier repéra les trois écuyers : un servait une fourche de chevalier, l’autre un porc-épic et le dernier deux tours. Le louveteau lui promit de lui fournir une armure et un cheval, mais le petit paludier craignait de ne pas être à la hauteur. Avant d’aller se coucher dans la tente du loup muet, il alla prier les anciens dieux vers l’Île-aux-Faces.
Après une journée de joute, le chevalier au porc-épic figurait parmi les champions. Le lendemain, les chevaliers à la fourche et aux deux tours l’avaient rejoint. Se présenta soudain un mystérieux chevalier. Il semblait flotter dans son armure et son emblème était un arbre-cœur, un barral blanc avec une face rieuse rouge. Il défia les trois chevaliers et leur fit mordre la poussière. Le chevalier d'Aubier rieur fut nommé champion. Quand ses adversaires demandèrent rançon, le chevalier d’Aubier rieur leur répondit : « Apprenez l’honneur à votre écuyer, cette rançon me suffira ! ».
La nuit qui suivit, le sire de l’Orage et le chevalier des crânes embrassés essayèrent de le démasquer mais ils ne trouvèrent personne. On trouva seulement le bouclier peint suspendu à un arbre. Et c’est finalement le prince-dragon qui gagna le tournoi.
Quand on demande aux gens des marais qui sont réellement les protagonistes du conte ou s'il contient même quelques vérités, ils répondent en souriant que toutes les histoires mentent, ce qui est important, c'est quels mensonges l'on choisit de croire.
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