OP/GN SARTR fin mars 2014
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Thren
Julienlien
Kléo
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OP/GN SARTR fin mars 2014
Bonjour,
Histoire de faire passer l'info, l'Association Songes de Lames organise les 28/29/30 mars un airsoft + GN en Charente près d'Angoulême, qui se passe en 1993 en Bosnie.
Plus exactement : "une op milsim d'airsoft intégrant un jeu de rôles Grandeur nature...", GN qui sera notamment écrit par Stéphane Chapuis.
Je ne connais pas cette Asso, mais je me suis inscrite pour voir ce que peut donner le mélange airsoft/GN (et puis c'est à 1h de chez moi ^^), par contre je sais que Stéphane Chapuis n'est pas un petit joueur ni un petit orga...
Plus d'infos ci dessous :
Texte d'intro pour tâter l'ambiance du village et celle du GN...
La pluie. Dzenan fixe le ciel bas et gris comme s'il lisait au fronton d'un tombeau une antique malédiction. Depuis trois semaines elle n'a cessé de tomber, et de détremper arbres, hommes, ruines calcinées et cadavres d'animaux. Elle rend sa parka bleue élimée lourde et collante, glisse le long de son cou trop maigre, détrempe sa carcasse chétive de dix-neuf ans trop vite poussés, aux jambes trop longues et aux épaules tombantes...
Assis au bord de la route qui se transforme en rivière de boue, il monte la garde. C'est son tour. Ses mains bleuies par le froid se crispent sur le lourd Mauser exhumé du sarcophage de graisse où l'avait enseveli le camarade Tito quarante ans auparavant. A quoi pensait-il, le vieux ? Que reviendraient les allemands, les russes, les huns ou qui que ce soit d'autre ? A moins qu'il n'aie prévu que sa mort entraînerait le pays dans l'abîme, et qu'il n'aie voulu, en bon père de la nation, laisser en héritage à chacun de ses fils un solide fusil ? Un bon Mauser pour tuer proprement son cousin, son voisin, son frère ?
En tout cas il a réussi. Trois jours après avoir reçu son fusil, Dzenan, plein du chagrin d'un enfant et de la colère d'un homme, gonflé de haine et de terreur, a traversé seul les bois et s'est campé de l'autre côté, dans un fourré, vers chez les Serbes.
Il y a vu un homme. Peut-être armé, sans doute serbe. Dzenan a visé soigneusement et vu un crâne exploser dans une gerbe de sang. Son père, qui refuse de voir son fils rejoindre la milice, l'a insulté et battu à son retour, mais lui a laissé son fusil. Peut-être est-ce bout de bois et d'acier qui s'adapte si bien à son épaule, la malédiction.
La malédiction... Il en avait souri en découvrant, au lycée, cet auteur anglais, Shakespeare. Ce monde empli de complots, de fantômes, de haines séculaires, de rois fous et de lames sanglantes lui avait alors paru lointain, factice, emprunté.
Et ce monde, depuis, est devenu sien.
Est-ce la vieille légende qui a donné au village son nom de Krvavi Kamen, "la pierre sanglante ", et les drames qui en ont conservé la mémoire ? Est-ce cet homme sans nom, que les vieux évoquaient à voix basse au coin du feu, fusillé à la fin de la guerre pour avoir assassiné et détroussé des juifs en fuite, et qui, face à la mitrailleuse, avait hurlé son innocence et appelé la colère de Dieu sur ses bourreaux et leur descendance ? Où ces patriotes fusillés par les nazis, et dont on ne sut jamais qui les avait trahis ?
Étrange malédiction que celle-là, qui semble vouloir chasser du village ses derniers habitants, et s'acharne à les y faire rester en frappant tous ceux qui cherchent à le fuir.
Le vieil Osmanovic, tirant sur une remorque son précieux mobilier, a fait un bond de dix mètres avec son tracteur en roulant sur une mine antichar, et en est sorti indemne... avant que le tracteur ne retombe.
La vieille Tabakovic, si vieille qu'elle semblait immortelle, à lâché son cabas à cent pas du village, une balle dans la tête, en voulant partir chez sa nièce.
Lejla, Eldina, le petit Ratko et tous, tous les autres... femmes et enfants, envoyés en sécurité dans un village en arrière, loin des milices et des combats, entassés dans une grange sans confort mais à l'abri de la pluie et du vent.
A l'abri du vent, mais pas des mortiers de 81. Un orage d'acier a proprement rasé ce village paisible, qui ne comptait pas un milicien... des dizaines de civils y sont morts, dont les trente-trois réfugiés issus du village. Certains, faute de pouvoir distinguer "les morceaux" comme avait dit Oncle Selim, sont enterrés avec le bras, la jambe, voire la tête d'un ou d'une autre... Leijla...
Dzenan joue nerveusement avec un bracelet qu'il porte au poignet, une de ces tresses maladroites d'étoffes multicolores que s'offrent les adolescents avec leurs premières promesses d'amour éternel.
L'éternité... Hier, on a trouvé deux tombes ouvertes, les linceuls étalés dans la boue, vides des corps qu'elles abritaient depuis moins de six jours.
Du mouvement. Une tache trouble dans le décor. Du monde sur la route. Dzenan glisse et s'entrave dans la bretelle de son fusil, il est au bord de la panique mais se fige en reconnaissant la silhouette. C'est Resad Tabakovic, le frère du maire, qui pousse devant lui sa lourde bedaine, la fumée de sa pipe, et une énorme mitraillette sortie d'un vieux film de guerre.
Il est rose, mal rasé, sent fort. L'eau ruisselle sur sa belle parka et sur son front imperméabilisé par le gras. Il regarde un Dzenan trempé, boueux et misérable, comme un chien crevé trouvé dans un fossé.
" Va te sécher, gamin ! Dans une demi-heure, vous partez commencer à dégager l'excavatrice ! Sulejman l'a décidé, il faut la remettre en marche et pomper l'eau de la mine ! C'est pas tout de rêver, les jeunes, faut aussi qu'on pense à votre avenir".
L'avenir. Pour celui qu'on nous réserve, pense Dzenan, on pourra économiser l'excavatrice.
Une pelle suffira.
Voilà ce qui se dit sur la page évènement Facebook aussi :
"Petite précision sur les rôles du village :
A noter que "rôles non combattants" ne signifie pas "PNJ cible en slip" ou "vous jouerez des hippies vendeurs de beu".
Les gens qui sont restés au village sont restés pour défendre leurs maisons. La plupart des hommes sont armés.
Il ne s'agit pourtant pas non plus d'un attaque-défense "cet foi on jou terro lol on défan le village vazy cashe toi dans le bidon lol".
C'est, autant que les murs de leur village, leur place dans cette vallée que les gens défendent, leur légitimité à y vivre auprès des tombes de leurs ancêtres, à y cultiver les champs et à y envisager une vie pour eux et leurs enfants.
Et ce qui compte, au-delà des éventuels échanges de billes, c'est leur capacité à conserver une vie au-delà de la guerre, à conserver son humanité.
Les villageois ne sont donc ni décoratifs, ni isolés dans des intrigues du genre "mais qui a tué le facteur ?" : ils sont au cœur du conflit, ils sont sa raison d'être. Ils en sont la composante humaine fondamentale.
Les rôles seront, en ce sens, des variations de parcours et de caractères mais aussi sur les différentes manière d'appréhender ces situations, aussi loin que nous puissions les envisager.
Ah, et il faudra aussi trouver qui a tué le facteur, parce que merde."
Infos et inscriptions sur le forum de l'Asso :
http://songesdelames.bbfr.net/f111-op-sartr-bosnie-1993
Je peux aussi vous envoyer une invit à l’évènement Facebook (MP).
Histoire de faire passer l'info, l'Association Songes de Lames organise les 28/29/30 mars un airsoft + GN en Charente près d'Angoulême, qui se passe en 1993 en Bosnie.
Plus exactement : "une op milsim d'airsoft intégrant un jeu de rôles Grandeur nature...", GN qui sera notamment écrit par Stéphane Chapuis.
Je ne connais pas cette Asso, mais je me suis inscrite pour voir ce que peut donner le mélange airsoft/GN (et puis c'est à 1h de chez moi ^^), par contre je sais que Stéphane Chapuis n'est pas un petit joueur ni un petit orga...
Plus d'infos ci dessous :
Texte d'intro pour tâter l'ambiance du village et celle du GN...
La pluie. Dzenan fixe le ciel bas et gris comme s'il lisait au fronton d'un tombeau une antique malédiction. Depuis trois semaines elle n'a cessé de tomber, et de détremper arbres, hommes, ruines calcinées et cadavres d'animaux. Elle rend sa parka bleue élimée lourde et collante, glisse le long de son cou trop maigre, détrempe sa carcasse chétive de dix-neuf ans trop vite poussés, aux jambes trop longues et aux épaules tombantes...
Assis au bord de la route qui se transforme en rivière de boue, il monte la garde. C'est son tour. Ses mains bleuies par le froid se crispent sur le lourd Mauser exhumé du sarcophage de graisse où l'avait enseveli le camarade Tito quarante ans auparavant. A quoi pensait-il, le vieux ? Que reviendraient les allemands, les russes, les huns ou qui que ce soit d'autre ? A moins qu'il n'aie prévu que sa mort entraînerait le pays dans l'abîme, et qu'il n'aie voulu, en bon père de la nation, laisser en héritage à chacun de ses fils un solide fusil ? Un bon Mauser pour tuer proprement son cousin, son voisin, son frère ?
En tout cas il a réussi. Trois jours après avoir reçu son fusil, Dzenan, plein du chagrin d'un enfant et de la colère d'un homme, gonflé de haine et de terreur, a traversé seul les bois et s'est campé de l'autre côté, dans un fourré, vers chez les Serbes.
Il y a vu un homme. Peut-être armé, sans doute serbe. Dzenan a visé soigneusement et vu un crâne exploser dans une gerbe de sang. Son père, qui refuse de voir son fils rejoindre la milice, l'a insulté et battu à son retour, mais lui a laissé son fusil. Peut-être est-ce bout de bois et d'acier qui s'adapte si bien à son épaule, la malédiction.
La malédiction... Il en avait souri en découvrant, au lycée, cet auteur anglais, Shakespeare. Ce monde empli de complots, de fantômes, de haines séculaires, de rois fous et de lames sanglantes lui avait alors paru lointain, factice, emprunté.
Et ce monde, depuis, est devenu sien.
Est-ce la vieille légende qui a donné au village son nom de Krvavi Kamen, "la pierre sanglante ", et les drames qui en ont conservé la mémoire ? Est-ce cet homme sans nom, que les vieux évoquaient à voix basse au coin du feu, fusillé à la fin de la guerre pour avoir assassiné et détroussé des juifs en fuite, et qui, face à la mitrailleuse, avait hurlé son innocence et appelé la colère de Dieu sur ses bourreaux et leur descendance ? Où ces patriotes fusillés par les nazis, et dont on ne sut jamais qui les avait trahis ?
Étrange malédiction que celle-là, qui semble vouloir chasser du village ses derniers habitants, et s'acharne à les y faire rester en frappant tous ceux qui cherchent à le fuir.
Le vieil Osmanovic, tirant sur une remorque son précieux mobilier, a fait un bond de dix mètres avec son tracteur en roulant sur une mine antichar, et en est sorti indemne... avant que le tracteur ne retombe.
La vieille Tabakovic, si vieille qu'elle semblait immortelle, à lâché son cabas à cent pas du village, une balle dans la tête, en voulant partir chez sa nièce.
Lejla, Eldina, le petit Ratko et tous, tous les autres... femmes et enfants, envoyés en sécurité dans un village en arrière, loin des milices et des combats, entassés dans une grange sans confort mais à l'abri de la pluie et du vent.
A l'abri du vent, mais pas des mortiers de 81. Un orage d'acier a proprement rasé ce village paisible, qui ne comptait pas un milicien... des dizaines de civils y sont morts, dont les trente-trois réfugiés issus du village. Certains, faute de pouvoir distinguer "les morceaux" comme avait dit Oncle Selim, sont enterrés avec le bras, la jambe, voire la tête d'un ou d'une autre... Leijla...
Dzenan joue nerveusement avec un bracelet qu'il porte au poignet, une de ces tresses maladroites d'étoffes multicolores que s'offrent les adolescents avec leurs premières promesses d'amour éternel.
L'éternité... Hier, on a trouvé deux tombes ouvertes, les linceuls étalés dans la boue, vides des corps qu'elles abritaient depuis moins de six jours.
Du mouvement. Une tache trouble dans le décor. Du monde sur la route. Dzenan glisse et s'entrave dans la bretelle de son fusil, il est au bord de la panique mais se fige en reconnaissant la silhouette. C'est Resad Tabakovic, le frère du maire, qui pousse devant lui sa lourde bedaine, la fumée de sa pipe, et une énorme mitraillette sortie d'un vieux film de guerre.
Il est rose, mal rasé, sent fort. L'eau ruisselle sur sa belle parka et sur son front imperméabilisé par le gras. Il regarde un Dzenan trempé, boueux et misérable, comme un chien crevé trouvé dans un fossé.
" Va te sécher, gamin ! Dans une demi-heure, vous partez commencer à dégager l'excavatrice ! Sulejman l'a décidé, il faut la remettre en marche et pomper l'eau de la mine ! C'est pas tout de rêver, les jeunes, faut aussi qu'on pense à votre avenir".
L'avenir. Pour celui qu'on nous réserve, pense Dzenan, on pourra économiser l'excavatrice.
Une pelle suffira.
Voilà ce qui se dit sur la page évènement Facebook aussi :
"Petite précision sur les rôles du village :
A noter que "rôles non combattants" ne signifie pas "PNJ cible en slip" ou "vous jouerez des hippies vendeurs de beu".
Les gens qui sont restés au village sont restés pour défendre leurs maisons. La plupart des hommes sont armés.
Il ne s'agit pourtant pas non plus d'un attaque-défense "cet foi on jou terro lol on défan le village vazy cashe toi dans le bidon lol".
C'est, autant que les murs de leur village, leur place dans cette vallée que les gens défendent, leur légitimité à y vivre auprès des tombes de leurs ancêtres, à y cultiver les champs et à y envisager une vie pour eux et leurs enfants.
Et ce qui compte, au-delà des éventuels échanges de billes, c'est leur capacité à conserver une vie au-delà de la guerre, à conserver son humanité.
Les villageois ne sont donc ni décoratifs, ni isolés dans des intrigues du genre "mais qui a tué le facteur ?" : ils sont au cœur du conflit, ils sont sa raison d'être. Ils en sont la composante humaine fondamentale.
Les rôles seront, en ce sens, des variations de parcours et de caractères mais aussi sur les différentes manière d'appréhender ces situations, aussi loin que nous puissions les envisager.
Ah, et il faudra aussi trouver qui a tué le facteur, parce que merde."
Infos et inscriptions sur le forum de l'Asso :
http://songesdelames.bbfr.net/f111-op-sartr-bosnie-1993
Je peux aussi vous envoyer une invit à l’évènement Facebook (MP).
Kléo- Messages : 20
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 42
Localisation : Charente-Mime
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
Merci pour l'info !!!
Message écrit par un gars qui fait douce nuit.
Douce nuit, un GN écrit, composé, mis en oeuvre et subtilement préparé par Willy, Manu et Julien...3 petits orgas et petits joueurs...
Message écrit par un gars qui fait douce nuit.
Douce nuit, un GN écrit, composé, mis en oeuvre et subtilement préparé par Willy, Manu et Julien...3 petits orgas et petits joueurs...
Julienlien- Poste : VRP
Messages : 1320
Date d'inscription : 06/09/2011
Age : 39
Localisation : Oui
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
Ça semble très cool, et j'ai hâte d'y être !
Thren- Messages : 183
Date d'inscription : 07/09/2011
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
Merci Julien ^^
Cool Thren
Cool Thren
Kléo- Messages : 20
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 42
Localisation : Charente-Mime
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
Pour ceux qui n'ont jamais eu de contact avec l'airsoft, ce genre d'évènements est l'occasion parfaite pour passer un bon moment au milieu de GNistes villageois mais aussi d'airsofteurs qui joueront des soldats mieux que vous ne pourrez jamais le faire (si si je vous assure) et qui seront éblouis par ce truc génial qui s'appelle rôleplay auquel ils n'ont hélas pas souvent l'occasion de se confronter.
Pour les quelques qui ont fait la partie du 14 novembre, l'airsoft est un fantastique outil de mise en ambiance et change radicalement de l'annonce ou du pétard ficelle. mais il faut le tester pour bien comprendre !
En plus les armes sont fournis par l'asso, vous attendez quoi ?
Pour les quelques qui ont fait la partie du 14 novembre, l'airsoft est un fantastique outil de mise en ambiance et change radicalement de l'annonce ou du pétard ficelle. mais il faut le tester pour bien comprendre !
En plus les armes sont fournis par l'asso, vous attendez quoi ?
Yok- Messages : 294
Date d'inscription : 27/08/2011
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
UP ! Merci à Kléo pour cette présentation très complète !
Il reste encore quelques places, alors si vous êtes tentés...
Il reste encore quelques places, alors si vous êtes tentés...
Dirty Larry- Messages : 8
Date d'inscription : 14/02/2014
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
Je me tate, mais j'avoue être bien tenté d'essayer l'airsoft par cette occasion.
Je vais essayer de me décider vite.
Je vais essayer de me décider vite.
Andurinel- Messages : 158
Date d'inscription : 10/04/2012
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
Nous avons 22 inscrits fermes sur 30 places "GN" , le tout pour un total de 80 joueurs... et sur les 8 places restantes, plusieurs joueurs qui se "tâtent", donc attention, ça peut partir assez vite...
Pour situer un peu l'histoire du lieu, 3 citations exhumées du passé...
“J’ai demandé à ce que l’on s’arrête, voulant visiter les ruines du château, mais le cocher et les autres passagers ont refusé. je les ai compris quand, peu après, nous avons longé le village de Krvavi Kamen, constitué de huttes de charbonniers fumant dans les sous-bois, et d’un empilage de masures sordides tapies dans l’ombre humide de la falaise. Les habitants ne sont que visages sales émergeant de guenilles boueuses, et leur regard a la fixité de celui des trépassés. Je me demande encore quelle race de damnés peut accepter de vivre en un lieu pareil. On m’as dit que Krvavi Kamen signifie “La pierre sanglante” ; dans mes cauchemars, je revoit ce village et ces regards vides tels que je les ai croisés, mais la boue a pris la couleur du sang..”
Lloyd Cragmore, Voyage dans les Balkans, Londres, 1873
“Le cuivre, c’est avec l’acier l’un des piliers du XXe siècle ; les marches militaires ont submergé la poésie trop molle pour enflammer le coeur des hommes, et le cuivre a supplanté le plomb trop mou, l’a emprisonné pour en faire de fines balles de mitrailleuses”
Fritz Haussler, entrepreneur minier autrichien, Krvavi Kamen, 1915.
- Qui va là ?
- Nous sommes des patriotes !
- Nous aussi !
- Vive le Royaume de Yougoslavie !
- Vive la république socialiste de Bosnie !
- .. Feu !
- Feu !
Paroles échangées par deux groupes armés dans les bois de Dragovici, un peu au nord de Krvavi Kamen, décembre 1943, selon un survivant.
A vous de voir quelles paroles la postérité gardera de 1993, si elle en garde...
Pour situer un peu l'histoire du lieu, 3 citations exhumées du passé...
“J’ai demandé à ce que l’on s’arrête, voulant visiter les ruines du château, mais le cocher et les autres passagers ont refusé. je les ai compris quand, peu après, nous avons longé le village de Krvavi Kamen, constitué de huttes de charbonniers fumant dans les sous-bois, et d’un empilage de masures sordides tapies dans l’ombre humide de la falaise. Les habitants ne sont que visages sales émergeant de guenilles boueuses, et leur regard a la fixité de celui des trépassés. Je me demande encore quelle race de damnés peut accepter de vivre en un lieu pareil. On m’as dit que Krvavi Kamen signifie “La pierre sanglante” ; dans mes cauchemars, je revoit ce village et ces regards vides tels que je les ai croisés, mais la boue a pris la couleur du sang..”
Lloyd Cragmore, Voyage dans les Balkans, Londres, 1873
“Le cuivre, c’est avec l’acier l’un des piliers du XXe siècle ; les marches militaires ont submergé la poésie trop molle pour enflammer le coeur des hommes, et le cuivre a supplanté le plomb trop mou, l’a emprisonné pour en faire de fines balles de mitrailleuses”
Fritz Haussler, entrepreneur minier autrichien, Krvavi Kamen, 1915.
- Qui va là ?
- Nous sommes des patriotes !
- Nous aussi !
- Vive le Royaume de Yougoslavie !
- Vive la république socialiste de Bosnie !
- .. Feu !
- Feu !
Paroles échangées par deux groupes armés dans les bois de Dragovici, un peu au nord de Krvavi Kamen, décembre 1943, selon un survivant.
A vous de voir quelles paroles la postérité gardera de 1993, si elle en garde...
Dirty Larry- Messages : 8
Date d'inscription : 14/02/2014
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
Dirty Larry a écrit: plusieurs joueurs qui se "tâtent"...
Non Monsieur!! on ne se tâte pas et on ne tate personne!!!!!
tonyapache- Messages : 8
Date d'inscription : 02/09/2013
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
tonyapache a écrit:Dirty Larry a écrit: plusieurs joueurs qui se "tâtent"...
Non Monsieur!! on ne se tâte pas et on ne tate personne!!!!!
Si on ne peut même plus tâter tranquille alors... mais où va t on ?!
Kléo- Messages : 20
Date d'inscription : 12/09/2012
Age : 42
Localisation : Charente-Mime
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
À un endroit où il est quand même préférable d'avoir taté un peu avant.
Andurinel- Messages : 158
Date d'inscription : 10/04/2012
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
Yo ! Reste toujours un rôle féminin plutôt coolos pour l'OP ! Et vu qu'on en a bien besoin, on le fait à tarif PNJ !
Yok- Messages : 294
Date d'inscription : 27/08/2011
Re: OP/GN SARTR fin mars 2014
Yo !
Merci aux volontaires d'être venus participer au truc ! Et merci aux trois PNJs volontaires d'avoir été là, désolé de pas avoir pu vous proposer davantage !
Merci encore !
Merci aux volontaires d'être venus participer au truc ! Et merci aux trois PNJs volontaires d'avoir été là, désolé de pas avoir pu vous proposer davantage !
Merci encore !
Yok- Messages : 294
Date d'inscription : 27/08/2011
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